La Tuilerie ouvre une première franchise à Charlemagne.
Afin de répondre à la demande croissante, la Tuilerie crée un nouveau modèle de boutiques showroom franchisées sans entrepôt. La céramique vendue sur place est livrée directement par la maison mère. Le concept d’aménagement vise à recréer l’ambiance d’un dépôt de carreaux sans toutefois conserver de grandes quantités de produits à vendre sur place.
Pour ce faire, des arrangements de carreaux sont disposées sur des grands panneaux adossés aux murs périphériques du local de manière libre. La balance des produits sont placées sur des îlots de palettes autour du comptoir d’accueil central. L’ensemble crée une ambiance chaleureuse qui valorise le conseil et le service personnalisée.
Un nouveau pavillon de toile invite les passants du Vieux-Port à se détendre en route vers le spa-sur-l’eau
Devant l’emblématique Silo à grain no 5, un ancien kiosque d’information vacant cherchait sa vocation. Le Bota Bota, spa-sur-l’eau saisit l’occasion pour accroitre sa visibilité sur la promenade en y installant un kiosque d’information et de vente offrant également des bains de pieds et des massages aux curieux. En habillant la structure d’acier existante avec une toile blanche translucide, les architectes ont donné une nouvelle légèreté au pavillon. L’interstice entre la toile et les murs de verre forme un petit déambulatoire présentant l’histoire du traversier Arthur Cardin, aujourd’hui devenu spa. Le soir, le rideau se rétracte dans un volume de toile gris foncé dont le +couronnement lumineux rappelle l’éclairage d’un phare dans la brume.
Une salle de pratique plus grande et un nouveau sauna infra-rouge pour le célèbre studio de yoga!
Avec une demande sans cesse croissante, le célèbre studio de yoga montréalais Naada ne fournissait plus. En récupérant un ancien loft résidentiel et un monte-charge hors service, sa superficie au deuxième étage a presque doublée. Le grand studio est l’espace le plus spectaculaire avec ses murs de pratique en contreplaqué russe et son plancher de bambou. Optimisant l’espace disponible, les services (vestiaires, douche et wc) sont regroupés le long de la circulation qui mène au sauna et aux salles de traitement ostéopathiques. Formant un volume en peuplier naturel, le sauna infrarouge trône devant la douche en céramique de porcelaine grise. Bienvenue chez Naada II, un agrandissement sobre et efficace réalisé dans l’esprit de la vocation du studio : le détachement.
Le premier centre d’escalade de l’Ouest de l’Île prend vie dans un ancien atelier de métal
La pratique de l’escalade a beaucoup évolué dernièrement. De plus en plus accessible, le sport compte chaque année plus d’adeptes. Pour répondre à la demande, quatre jeunes grimpeurs fondent Beta Bloc en 2016 avec l’objectif d’ouvrir un centre d’escalade sans corde ni harnais dans un secteur de Montréal jamais encore desservi par ce type d’activité : le West Island.
Le lieu investi, un ancien atelier de métal, est vaste, quasi monumental. Vide et presque désolant avec sa charpente d’acier apparente à près de 20’ de haut et sa vaste dalle de béton de 14 000 pc, il attendait un nouvel usage pour prendre vie. C’est en périphérie de l’espace que les parois d’escalade sont installées. Hautes de 15 pieds, elles offrent aux grimpeurs une variété d’angles et de prises aux couleurs vives.
En contraste, l’architecture intérieure utilise une palette plus sobre : contreplaqué brut et madriers d’épinette forment les cloisons ajourées des services et les finitions du mobilier intégré. Pivot central, le grand comptoir d’accueil tisse un lien entre les trois zones principales du centre : escalade, entraînement et café. Sa géométrie anguleuse reprend celle des parois. Avec le turquoise éclatant des parois, le centre émane une ambiance énergique et familiale propre à la jeune entreprise. Chez Beta Bloc, on grimpe!
La célèbre boulangerie Guillaume s’agrandit pour augmenter sa production.
À peine deux ans après son déménagement sur la « Main », la célèbre boulangerie Guillaume ne fournit plus à la forte demande. Pour libérer le fournil et augmenter son volume de production, l’aire de vente est déménagée dans le local adjacent occupé par le restaurant la Cuccina depuis 1988. Derrière un long comptoir en acier plié et devant une grande étagère à pain, le personnel accueille les nombreux clients. Formant une grande ligne oblique, le comptoir se poursuit sous forme de présentoir réfrigéré pour les sandwichs et les mets pour emporter. Au fond du local à l’angle d’un escalier hélicoïdal et à la place de l’ancien four à pizza se dresse, du plancher au plafond, une haute étagère d’acier torsadée présentant des produits choisis. Côté cour, des banquettes en acier encastrées aux fenêtres attablent quelques gourmands. Surplombant l’ensemble, la petite mezzanine triangulaire accueille les bureaux et réchauffe l’âme du boulanger Guillaume.
Les créateurs de l’évènement iconique montréalais s’offrent un quartier général ouvert, festif et convivial.
Comment profiter de la convivialité d’un bureau à aire ouverte sans subir les nuisances des sons ambiants? Le QG des Piknic adresse précisément cette question en mettant de l’avant trois stratégies réduisant les bruits à la source : multiplier les aires de rencontres informelles en retrait, créer des bureaux exécutifs semi-ouverts et offrir une variété de petites salles de rencontres fermées.
Avec ses services en périphérie, la disposition d’ensemble profite au plus grand nombre. Les nombreux postes de travail longent les fenêtres offrant lumière naturelle abondante et vue en plongée sur le Jardin des possibles. Les salles de rencontre fermées et l’administration sont répartis en périphérie pour préserver la quiétude de l’aire ouverte.
La cantine avec sa longue table réfectoire invite les travailleurs à casser la croute en bonne compagnie. Un grand passe plat derrière le comptoir dissimule les nombreux équipements de la cuisine. Confortablement attablée, l’équipe profite d’une vue imprenable sur l’aire ouverte.
Au cœur de ce vaste espace, quatre bureaux exécutifs accueillent chacun des associé-fondateurs dans des volumes semi ouverts faits de contreplaqué de peuplier local et de polycarbonate translucide. Micro-bureaux compacts, ces espaces pratiques disposent d’un plan de travail intégré et d’une petite table basse en érable massif. Un grand volet s’ouvre sur l’aire de travail et favorise les échanges avec l’équipe.
Entre les quatre boîtes exécutives, une aire commune accueille des rencontres informelles grâce à un système modulaire de poufs et de tables d’acier plié offrant une multitude de configurations. Polyvalent, cet espace se prête à l’organisation d’activités les plus diverses : conversations improvisées, rencontres d’équipe, formations de groupe, projections, conférences, réceptions-apéro et pourquoi pas… un pique-nique entre amis!
Un local banal est transformé en une clinique de dermatologie radieuse et chaleureuse.
Malgré ses grandes fenêtres qui s’ouvrent à l’Est sur le boulevard de l’Avenir et au sud sur le stationnement de la station de métro Montmorency à Laval, le local existant qui abrite une clinique pédiatrique depuis 2006 est sombre et banal. En dégarnissant le plafond et en abattant les cloisons, l’ensemble est traité comme un grand plan libre dans lequel viennent se poser sous formes d’objets translucides les différentes fonctions de la clinique, filtrant la lumière naturelle abondante en périphérie.
En fond de perspective, les six salles d’examen forment une longue paroi blanche rythmée par six hautes portes de bois s’ouvrant sur six plafonds de verre givré. Avec son grand mur de vitrage opalescent et ses plafonds surbaissés, la salle de détente qui borde l’entrée et la salle d’attente se présente comme une boîte lumineuse, presque radieuse.
Les machines de photothérapie trônent au centre de la composition, derrière la réception. Fermées par des parois de verre courbe, on devine leur fonction puisque lorsqu’elles sont en marche, elles émettent une lumière d’un mauve intriguant. Ce cœur est enveloppé d’un long comptoir d’accueil en frêne massif formant un « U » adressant deux entrées situées de part et d’autre du noyau : dermatologie (entrée principale) et photothérapie (entrée secondaire). Très graphique et parfaitement intégrée à l’architecture, la signalétique est signée atelier Chinotto. L’ensemble est baigné d’une lumière si vivifiante qu’on se croirait déjà presque guérit! Lumière! La clinique D diaphane est née!
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Aménager un restaurant vegan dans un local commercial de la rue Saint-Viateur du Mile-End.
Pour accompagner une nourriture vivante, quoi de mieux que des matériaux vivants! Frêne massif et laiton brut composent la palette de ce restaurant ultra compact et chaleureux de la chic rue Saint-Viateur. Sur une superficie de seulement 650 pieds carrés, 24 places assises, une boutique et une grande cuisine ont été aménagés. C’est un tour de force où les astuces d’architecte ont été multipliées : grandes banquettes communautaires en vitrine, alcôve des amoureux en boutique, présentoir à dessert encastré et grand passe-plat linéaire. En façade, une enseigne en saillie faite de laiton massif découpé numériquement donne le ton alors que le promeneur est invité à passer sous les lettres suspendues : « c r u d e s s e n c e ». Bienvenue au paradis!
Aménager une boulangerie artisanale dans un local commercial du boulevard Saint-Laurent.
En déménagement son commerce dans un espace plus grand, l’artisan boulanger souhaitait conserver le rapport intime entretenu avec sa clientèle. Pour ce faire, l’architecte a mis en scène son processus de production de manière à ce qu’il soit entièrement visible de la clientèle. De l’entreposage de la farine au dosage, au pétrissage en passant par le façonnage, le levage et la cuisson, le parcours des ingrédients transformés en pâte, puis en pain est exposé aux regards des curieux. D’abord entreposée en mezzanine, la farine est mélangée à l’eau et au levain dans un grand pétrin formant une partie du garde-corps. Une chute à pâte en acier inoxydable transporte les futurs pains jusqu’au rez-de-chaussée. Dans l’axe central du commerce trône le four, symbole d’abondance bien à la vue de la clientèle. Faites de membrures d’acier découpées au laser, les étagères à pain sont construites autour de paniers amovibles facilitant la mise en place des pains pour la vente. En façade, une longue bande ultra réfléchissante jaune sécurité invite le flâneur du boulevard Saint-Laurent avec d’un côté le mot « boulangerie » et de l’autre « Guillaume ».
La réception de l’agence immobilière est transformée en vitrine sur la rénovation écologique.
Véritable casse-tête pour architecte, cette salle de seulement 460 pieds bordée d’un grand mur rideau au nord sur Mont-Royal et d’un autre à l’est sur de la Roche devait contenir : un coin cuisine pour les évènements, un plan de travail pour les courtiers, une salle d’attente pour le public, un écran LCD pour la publicité en plus d’un closing pour les contrats, d’un rangement pour le vestibule et enfin d’un serveur pour plus de 20 postes de travail! En installant une banquette d’érable tout le long de la vitrine et un écran encastré à même un grand îlot en acier suspendu, la promesse fut tenue. La salle de réunion est située au fond du local en second jour au travers d’un mur de portes vitrées fermant du même geste le garde-robe d’entrée et le serveur. L’érable huilé du mobilier, des murs et du plafond, l’ardoise des planchers, le quartz des comptoirs ainsi que les colles et peintures sont des produits locaux à faible impact environnemental. Cette réalisation est certifiée par le programme Rénovation d’ÉcoHabitation.
