Categorie du projet : Multi-logement

Les Studios du PAS

Dix-neuf unités d’habitation abordables et performantes sont construites dans l’Est de Montréal pour les personnes aînées ayant vécu une situation d’itinérance 

Le défi complexe de cette commande était de construire rapidement des logements abordables sans compromettre leur intégration au quartier, ni leur performance. Le financement du gouvernement du Canada et de la Ville de Montréal a été accordé en mars 2021, via le programme ICRL de la SCHL. Pour respecter le délai de seulement 18 mois, de la conception à la livraison, les architectes misent sur la standardisation et la préfabrication. Tôt dans le processus, l’étroite collaboration avec les ingénieurs et le constructeur vise la réalisation de logements de qualité, tout en respectant les contraintes de temps et de budget. 

L’implantation sur deux étages comble une dent creuse dans le tissu urbain de l’est de la rue Notre-Dame. Les unités sont disposées de part et d’autre d’une circulation centrale, formant un volume compact au rythme régulier. Avec une superficie de moins de 30m², les logements sont compacts, mais aménagés avec beaucoup de rangement et un vitrage généreux qui donne une impression de grandeur. Les loggias des unités procurent répit, intimité et air frais aux locataires. Inondé de lumière naturelle, la double hauteur du hall d’entrée offre un accueil convivial et inclusif. La salle commune attenante et son bureau permet aux intervenants d’assurer un suivi régulier auprès des locataires. À l’extérieur, de multiples zones de repos végétalisées réduisent les effets d’îlot de chaleur en plus de multiplier les échanges entre les usagers. Grâce au potager, les heureux habitants ont la chance de pratiquer une activité productive et thérapeutique. Le projet d’architecture coloré, performant, inclusif, végétalisé et ouvert sur le quartier favorise les échanges et l’accompagnement d’une clientèle vulnérable. Une formule gagnante à reproduire assurément !

Saint-Élie-de-Villeray

Un ancien duplex et son atelier de réparation transformés en cinq maisons de ville dans Villeray

Blottie en cul-de-sac derrière Jarry, la petite rue Saint-Élie étonne. On y retrouve des ateliers de mécanique automobile, des arrières de commerces, des duplex, quelques arbres matures et surtout une ambiance de grand calme. En faisant l’acquisition du duplex et de son double lot, ce promoteur amateur d’architecture souhaitait densifier sans dénaturer le secteur. 

Pour ce faire, le duplex est agrandi vers l’arrière et en mezzanine. Il compte maintenant deux logements de trois et quatre chambres avec des aires de vie lumineuses dont une grande terrasse au toit. Sur le deuxième lot, l’atelier de réparation démoli fait place à un nouveau triplex attaché également sur deux étages avec mezzanine et toit terrasse. Pour maximiser l’apport en lumière naturelle et l’intimité, les architectes ont créé une maisonnette en fond de cour accessible par une porte cochère en façade. Le jeu des volumes métalliques aériens posés sur une assise en brique d’argile rosée égaie. Bienvenue à cinq nouvelles familles dans Saint-Élie-de-Villeray !

Les Répliques

Quatre familles profitent d’une densification heureuse dans leur nouveau duplex de Rosemont

À deux pas du Jardin Botanique, un lot traversant n’attendait qu’à être densifié. Bordé de terrains boisés au nord et de condos récents au sud, son front vacant sur l’avenue Charlemagne a été divisé en deux lots à développer. Comment créer des espaces de vie de qualité pour des familles sur des lots si peu profonds? La réponse des architectes fut de superposer deux logements de deux étages sur chaque lot. 

Chaque duplex est formé d’un avant-corps en brique orangée aux deux premiers étages surmontée d’un volume en revêtement métallique en retrait au troisième. Répété d’un lot à l’autre, l’ensemble crée un joli rythme qu’on aurait envie de poursuivre sur les lots suivants au nord. Pour compléter la composition, un jeu de retraits de largeur variable dans les revêtements accentue la verticalité et souligne l’alignement régulier des généreuses ouvertures. Aux entrées, de larges escaliers invitent à la flânerie autant qu’aux discussions entre voisins. À l’arrière, une cour surplombée par un généreux balcon offre à chaque famille un espace extérieur où se prélasser dans les arbres. À l’intérieur de chaque logement, un bloc de services organise la circulation et assure une juste séparation entre les espaces. Bienvenue aux Répliques, un bel exemple de densification heureuse qui dynamise le quartier déjà très vivant de Rosemont !

La Couronne

Immeuble de coin centenaire – densifié !

Situé à l’intersection achalandé des rues Beaubien et de Lorimier, cet immeuble compact de deux étages voisinait un ancien concessionnaire automobile désuet. Le projet de développement a permis d’y ajouter onze logements et deux commerces sur trois étages et une mezzanine, le tout sans compromettre le volume ancien.
Destiné à accueillir des commerces de proximité au rez-de-chaussée et des appartements aux étages supérieurs, le nouveau bâtiment locatif s’intègre harmonieusement à ce quartier à échelle humaine. L’agrandissement reprend l’alignement dominant sur Beaubien. Au rez-de-chaussée, les grandes vitrines s’ouvrent généreusement sur la rue commerciale. Les entrées des logements sont soulignées par des retraits en façade.
Léger, le volume du 3ème étage s’estompe dans le ciel grâce à ses grandes ouvertures et son parement métallique argenté au rythme régulier. Des retraits stratégiques offrent aux résidents de généreuses terrasses qui animent la toiture. En liant l’immeuble de coin centenaire à son agrandissement, ce long volume horizontal « couronne » la transformation!

Castor des Érables

Des anciens entrepôts du Vieux Rosemont sont transformés en trois vastes copropriétés avec vues spectaculaires sur cour.

Avec ces grands entrepôts vacants, cet ancien duplex semi-commercial du Vieux-Rosemont était mûr pour une transformation. Le promoteur souhaitait le convertir en trois grands logements pour des familles qui souhaitent vivre en ville. En restaurant et en mettant en valeur la façade d’origine (1929), le parti architectural minimise l’emprise de l’agrandissement sur la voie publique. L’escalier typique montréalais et son balcon bi-planche avec ses colonnes moulurées sont restaurés. La densification du 2e étage s’affirme en un volume abstrait et contemporain en tôle d’acier cannelée prépeinte noir. La verticalité des nouvelles cannelures s’oppose à l’horizontalité de la maçonnerie existante. La couleur de la tôle reprend celle des menuiseries et du fer forgé existant. Sa texture lisse tranche par rapport à celle de la brique. En léger retrait, le nouveau volume donne l’impression d’émerger de la façade existante sans toutefois s’en détacher. 

La partie centrale des entrepôts est démolie pour faire place à un grand jardin bordé côté ruelle par sa partie arrière convertie en garages intérieurs. Les deux logements du rez-de-chaussée s’ouvrent généreusement sur une cour calme et intime. En mezzanine, la cuisine du troisième logement profite quant à elle d’une grande terrasse privée au toit. Grâce à la disposition judicieuse des aires de vie, chaque logement jouit à la fois d’une belle lumière naturelle et d’une grande intimité.

La qualité de l’intervention contribue non seulement à l’amélioration du cadre bâti dans le secteur, mais également à sa revitalisation par son usage résidentiel. Il a permis de transformer un ancien entrepôt vide en trois grands logements accueillant pour trois nouvelles familles dans ce quartier très vivant de Rosemont.

Choubox

La transformation surprenante d’un shoebox de Rosemont en triplex lumineux.

Confrontés aux réglementations visant à préserver les «shoebox» du quartier Rosemont, les jeunes promoteurs cherchaient à densifier leur lot. En agrandissant le bâtiment en hauteur et en profondeur les architectes ont réussi à le convertir en triplex, accueillant au rez-de-chaussée un logement de 1500 pc et à l’étage deux appartements contigus de 1000 pc avec mezzanine.

L’intervention conserve les caractéristiques d’origine de la façade et sa composition symétrique est reprise à l’étage. Les murs mitoyens ainsi qu’une bonne partie des fondations sont conservés et réparés. L’agrandissement au sol permet de profiter de la végétation de la cour. Un nouvel étage et sa mezzanine en retrait maximisent l’apport en lumière au centre et offrent des vues dynamiques sur la ruelle.

Par son traitement sobre et ses jeux de maçonnerie élégants, le bâtiment offre une lecture claire et harmonieuse de deux réalités: le «shoebox» restauré typique des années cinquantes et son agrandissement qui témoignent de l’effervescence actuelle du secteur. Ce projet de densification douce permet l’arrivée de nouvelles familles dans le quartier, renouant avec l’idéal de l’accès à la propriété que représentait autrefois le «shoebox».

Off Plaza

Un nouvel immeuble mixte de huit logements accueille les bureaux de la firme à deux pas de la Plaza Saint-Hubert!

Les logements sont organisés autour d’une grande cour intérieure qui distribue les accès via deux portes cochères. La moitié des logements s’ouvre sur la rue Saint-Hubert tandis que l’autre fait face à la ruelle. À part les deux studios du 2e étage, chaque logement possède sa propre mezzanine qui s’ouvre sur une grande terrasse privée. La double hauteur ainsi formée arrose le séjour d’une belle lumière naturelle.

Le parement extérieur oppose un appareillage de pierre Saint-Marc mat et horizontale à une tôle à baguette verticale et ultra-réfléchissante. En cour intérieure, la tôle fait voyager la lumière jusqu’aux deux commerces du rez-de-chaussée réchauffant l’âme des architectes qui y établiront leur pratique. Construits en contrebas du trottoir, les deux commerces jumeaux font vitrine sur la rue Saint-Hubert, invitant les passants qui reviennent de la Plaza.

Série M

Des logements préfabriqués, écologiques et abordables conçus en collaboration avec l’OSBL Écohabitation et les fabriquants Énergéco.

Entièrement préfabriquée en modules, la série M s’assemble rapidement. Son architecture élégante n’a d’égal que sa performance écologique exemplaire. À deux ou trois étages, mitoyennes, semi-détachées ou isolées, les résidences tirent le meilleur parti de chaque site pour le bonheur des familles qui souhaitent vivre ensemble !

Pour plus d’information, visitez Écohabitation.

La Passe à Drolet

Un nouvel immeuble résidentiel de quatre logements voit le jour sur un lot traversant du Mile-End.

Occupant la partie arrière d’un lot traversant d’Henri-Julien à Drolet, cet immeuble de quatre étages forme un « L » délimitant deux cours intérieures. On accède à ces cours par une sorte de passage en impasse, grande porte cochère qui articule la façade sur Drolet. Parée d’un lambris de bois brun café, cette « passe » est bordée de deux volumes beiges monochromes : brique bien campée au nord et tôle plus aérienne au-dessus.

Un appareillage de briques beiges mates et lustrées accentue la verticalité du volume principal tandis qu’un revêtement de tôle sans vis rythme l’horizontalité du volume qui surplombe.

MileEndeur

Un nouvel immeuble résidentiel de quatre logements voit le jour sur l’avenue Fairmount à Montréal.

Implanté directement contre le trottoir de l’avenue Fairmount, le bâtiment accueille les habitants sur son flanc ouest ouvrant ce dernier à la lumière la plus abondante du site. Cette implantation libère la façade principale dont la composition en trois bandeaux fenêtrés inonde les aires de vie de lumière naturelle. Chaque logement possède un espace extérieur distinct. Le rez-de-chaussée s’ouvre de plain-pied sur une cour ceinturée d’un muret de brique. Le deuxième étage profite d’une perspective imprenable sur le boulevard Saint-Laurent depuis une grande loggia, tandis que les logements du 3e étage jouissent d’une vue spectaculaire sur la ville depuis les terrasses de leur mezzanine respective.