Un local banal est transformé en une clinique de dermatologie radieuse et chaleureuse.
Malgré ses grandes fenêtres qui s’ouvrent à l’Est sur le boulevard de l’Avenir et au sud sur le stationnement de la station de métro Montmorency à Laval, le local existant qui abrite une clinique pédiatrique depuis 2006 est sombre et banal. En dégarnissant le plafond et en abattant les cloisons, l’ensemble est traité comme un grand plan libre dans lequel viennent se poser sous formes d’objets translucides les différentes fonctions de la clinique, filtrant la lumière naturelle abondante en périphérie.
En fond de perspective, les six salles d’examen forment une longue paroi blanche rythmée par six hautes portes de bois s’ouvrant sur six plafonds de verre givré. Avec son grand mur de vitrage opalescent et ses plafonds surbaissés, la salle de détente qui borde l’entrée et la salle d’attente se présente comme une boîte lumineuse, presque radieuse.
Les machines de photothérapie trônent au centre de la composition, derrière la réception. Fermées par des parois de verre courbe, on devine leur fonction puisque lorsqu’elles sont en marche, elles émettent une lumière d’un mauve intriguant. Ce cœur est enveloppé d’un long comptoir d’accueil en frêne massif formant un « U » adressant deux entrées situées de part et d’autre du noyau : dermatologie (entrée principale) et photothérapie (entrée secondaire). Très graphique et parfaitement intégrée à l’architecture, la signalétique est signée atelier Chinotto. L’ensemble est baigné d’une lumière si vivifiante qu’on se croirait déjà presque guérit! Lumière! La clinique D diaphane est née!
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Architecture
L. McComber – architecture vivanteÉquipe
David Grenier, Laurent McComberConstruction
Brago constructionAnnée
2015Publications
- Kollectif – septembre 2015
- Leibal – septembre 2015
- gooood (hong kong) – octobre 2015
- e-architect – mai 2016
- Domus – juin 2016
- ArchDaily – juin 2016
- ArchDaily – mai 2016