Une piscine creusée rafraîchit la cour arrière d’une famille de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal
Fermée d’un côté par un garage et de l’autre par la façade arrière de cette résidence du début du XXe siècle, cette cour arrière offrait à peine 1000 pieds carrés pour implanter une nouvelle piscine creusée.
En imaginant le plan d’eau comme un petit lac en ville, les architectes lui ont tracé une géométrie douce et arrondie qui se prolonge jusqu’au garage pour y creuser un abri semi-circulaire. Pour minimiser leur impact visuel tout en contrôlant les accès à la piscine, des clôtures en acier découpé numériquement sont encastrées partiellement dans le sol d’un côté et intégrées au perron de l’autre. À une extrémité des berges, la pente douce du béton naturel forme une petite plage tandis qu’en périphérie, les rives étroites bordées de pierre de rivière permettent à la végétation abondante de se rapprocher au maximum de l’eau. À quai! Notre petite famille de Notre-Dame-de-Grâce vous invite à plonger dans sa cour!
Sur le plateau Mont-Royal, transformer un duplex victorien de trois étages en maison unifamiliale.
En ouvrant le cœur de cet immeuble du 19e siècle sur trois étages et un lanterneau, une nouvelle lumière est apparue. Décloisonné, le rez-de-chaussée de 805 pieds carrés parait plus grand et profite mieux de sa généreuse ouverture sur le jardin. Côté rue, la façade d’origine est restaurée pour mettre en valeur son appareillage de pierre grise surmonté d’un toit mansardé. Côté cour, des ouvertures franches et généreuses découpent les murs de brique d’argile clairs. À l’intérieur, les murs mitoyens sont dégarnis trahissant l’âge de cet ancien plex. Un escalier de merisier massif aux contremarches ajourées découpe la maçonnerie colorée. Son plancher et ses garde-corps composés de pièces de merisier découpées en fuseau soulignent la verticalité de l’ensemble et filtrent une douce lumière formant une multitude de jours.
Une résidence unifamiliale du Mile-End s’agrandit en mezzanine ouverte sur un toit terrasse.
En ajoutant un grand bureau ouvert au troisième étage de leur résidence, le souhait de cette jeune famille était de profiter de deux vues spectaculaires : le Mont-Royal à l’Ouest et l’église Saint-Michael au Nord. Occupant le fond de la pièce, le premier bureau est orienté vers l’église tandis que le second forme le garde-corps du puits de l’escalier qui s’ouvre de plain-pied sur une terrasse et sa vue sur la montagne. Côté cour, une grande bibliothèque ferme le volume bordée d’une fenêtre en « L » laissant entrer la lumière en sa périphérie tout en limitant les regards intrusifs.
Réaménager le troisième étage d’une résidence unifamiliale du Plateau Mont-Royal.
Sur une hauteur de plus de cinq pieds, deux charpentes de toit distinctes et d’épaisses couches de goudrons/gravier formaient la toiture de cet ancien duplex construit en 1880. En remplaçant cette ancienne structure par des fermes ajourées et isolées, une impressionnante hauteur sous plafond de plus de treize pieds a été libérée. L’étage s’organise de part et d’autre d’un meuble de bois récupéré fait d’une série de tablettes serpentant autour d’un cube de service blanc. Coupée en deux volumes par une bande de verre, cette boite accueille une douche en mosaïque de marbre, son lavabo et deux penderies. L’escalier et son mur de brique d’origines sont bordés de part et d’autre de volumes de gypse et leurs greniers contenant du rangement pour la chambre et pour l’atelier d’artiste. Juliette est aux combles!
Un apartement du Vieux-Montréal est complètement remis à neuf.
En prenant possession de cet appartement du Vieux-Montréal, le client souhaitait réaliser une série de petites interventions intérieures : remplacement des portes, installation d’un banc d’entrée, de lits et bureaux encastrés et construction d’étagère et penderies intégrées. L’ensemble devait être sobre et classique. Les meubles dessinés spécialement pour le projet sont formés d’épais panneaux de bois en chêne teint blanc. Ils cintrent tantôt une fenêtre, tantôt une porte mettant à profit avec élégance l’espace restreint disponible. Les détails sont réduits à leur plus simple expression : moulures en retrait, champs massifs droits.
Un rez-de-chaussée de duplex dans Rosemont s’agrandit de l’intérieur.
Une petite chambre au centre du logement a été sacrifiée pour agrandir la cuisine exiguë de ce logement de moins de mil pieds carrés de rez-de-chaussée. En concentrant les équipements sur le mur central, l’architecte a libéré un îlot long et étroit trônant au centre de ce nouveau séjour. Bordé d’un mur d’armoire cintrant deux grandes fenêtres, un comptoir de bois se retourne pour former deux postes de travail conviviaux. Depuis le cœur du logement, on profite maintenant d’une perspective saisissante à travers cette blanche cuisine, véritable longue vue sur la cour.
Réaménager l’intérieur d’un duplex du quartier Villeray.
Garder le meilleur de ce logement ouvrier d’après-guerre, telle était la commande de cette jeune famille du quartier Villeray. Le plancher de bois et la presque totalité des murs et moulures de plâtre d’origine ont été restaurés. Une série d’interventions ciblées ont permis d’apporter lumière et modernité au logement : mur garde-manger dans la cuisine, portes coulissantes au corridor et passe-plat dans la salle-à-manger.
La salle de bain a été agrandie sous le puits de lumière existant en y disposant d’un côté, le bain et de l’autre, un grand mur de rangement. Tombant sur la céramique de quartz naturel, la lumière zénithale apporte une profondeur accueillante à cet espace exigüe. L’ensemble est complété au sous-sol par une salle de jeux au plafond de merisier préfini récupéré et aux murs de carton fibre.
Réaménagement du sous-sol d’un duplex familial du quartier Ahuntsic.
En concentrant les services dans la partie avant du sous-sol, une grande salle ouverte et lumineuse a été libérée. Au pied de l’escalier, la mécanique de la maison est dissimulée par une série de portes coulissantes tandis que la laveuse, la sécheuse et un comptoir de rangement bordent le passage vers la salle familiale. À la fois salle télé et salle de jeux, ce vaste espace au parquet de chêne massif est bordé d’un vestiaire linéaire tapissé d’ardoise menant au garage telle une grande allée.
Réaménagement de l’intérieur d’une maison unifamiliale du vieux Saint-Laurent.
En déplaçant l’escalier au centre de cette ancienne maison de campagne et en le coiffant d’un long puits de lumière, cette transformation a inondé ses occupants de lumière indirecte. L’entrée est délimite par un cube beige regroupant le garde-robe, un secrétaire et un cabinet d’aisance. L’escalier se déploie en une série de marches de noyer noir ancrées d’un côté au mur porteur et de l’autre suspendue par deux barres d’acier inoxydable qui rétablissent la balance d’une composition dont l’équilibre surprend. Cette maison super isolée est ventilée naturellement par un ouvrant dans le puits de lumière central. Le contrôle de l’humidité est assuré par un système passif hygrométrique.
Un cinqplex de la Petite Patrie à Montréal s’agrandi au troisième étage.
Une grande poutre d’acier décloisonne l’ensemble de l’étage et révèle un plafond en planches de pruche brute. Les différents espaces sont séparés par trois boîtes distinctes regroupant les différents services : penderie, salle de bain et cage d’escalier. L’agrandissement côté cour s’ouvre généreusement sur une petite terrasse privée, réalisant la vision poétique du client.