Categorie du projet : Unifamiliale

Al Partma

Un rez-de-chaussée de la Petite-Patrie se transforme en un havre de paix aux allures méditerranéennes

Les propriétaires de ce triplex de deux étages construit dans les années 1920 avaient fait faire un agrandissement mal conçu et mal construit. Échaudés par cette expérience pénible et contraints d’apporter de multiples correctifs à la structure du volume, ces derniers ont saisi l’occasion pour repenser complètement le logement à leur image.

Façon méditerranéenne, le séjour s’ouvre généreusement sur une grande terrasse de plain-pied baignée d’une douce lumière filtrée par une pergola de cèdre. En couvrant l’agrandissement existant d’un enduit blanc chaud et lumineux, les architectes en profitent pour améliorer l’isolation et l’étanchéité des murs extérieurs. L’optimisation des espaces permet à chaque enfant d’avoir sa propre chambre à l’avant en plus d’ajouter beaucoup de rangement au centre et de disposer l’aire de vie autour de la cour avec sa cuisine, sa salle à manger et son coin lecture. 

Avec son îlot de bois convivial au centre, sa banquette-lecture nichée en coin et ses bibliothèques encastrées toutes en rondeurs, le lieu est maintenant chaleureux et bienveillant. Découvrez Al Partma, l’appartement à la douce ambiance arabisante qui célèbre les origines méditerranéennes de cette famille pourtant bien montréalaise !

Northcliffe 911

Rescapage d’une résidence unifamiliale semi-détachée dans Notre-Dame-de-Grâce

Cette belle maison plus que centenaire souffrait de graves problèmes de fondations depuis de nombreuses années. L’état de la structure du bâtiment nécessitait une reprise complète en sous-oeuvre et un dégarnissage intérieur intégral. Devant l’envergure de la démolition, comment préserver l’âme de cette maison construite en 1917 ? 

Les principales composantes d’origine en façade sont restaurées : solarium de bois surplombant le porche d’entrée réparé, motifs en brique d’argile rouge rejointoyés, ferblanterie repeinte et vitraux réinstallés. À l’arrière, une grande terrasse en cèdre forme un arc de cercle suivant la servitude carrossable. À l’intérieur, la nouvelle cuisine blanche contraste avec le noir de l’escalier en acier brut. En plus d’améliorer l’acoustique, le motif en épi de la brique du puits d’escalier accroche la lumière zénithale. Toutes les autres finitions intérieures reprennent la palette ancienne en chêne rouge teint et en plâtre blanc. L’opération sauvetage est un succès : la maison Northcliffe est belle et bien rescapée !

Maison solaire Schoolcraft

Une résidence de campagne modeste mais hyper-performante est construite à flanc de colline dans les Cantons-de-l’Est

Peut-on construire en pleine nature une maison d’architecte performante avec un budget raisonnable ? C’est le souhait qu’avait exprimé une jeune famille en achetant leur terrain en 2019. Avec la pandémie, le projet s’est accéléré. Le défi était lancé : profiter de la vue sur les montagnes Vertes à l’ouest, maximiser les gains thermiques l’hiver au sud, réduire le déboisement sur le terrain, minimiser l’empreinte du bâtiment dans le paysage, le tout avec la plus grande économie de moyens et… le plus rapidement possible ! 

Compact et dépouillé, le volume intérieur est implanté près du chemin et orienté en direction de la vue à l’ouest. Une longue remise prolonge la toiture au-dessus de l’entrée, protégeant ses habitants des regards indiscrets et leur automobile des intempéries. Depuis le chemin, la maison est très discrète. Quand on y entre, notre regard est plongé dans le sous-bois d’un côté et sur l’horizon de l’autre. Les grands frênes et les érables matures au sud protègent le vitrage de la surchauffe d’été. La chambre principale de plain pied jouit d’une vue imprenable sur le soleil couchant tandis que les trois chambres compactes du rez-de-jardin tirent avantage du terrain en pente. La préfabrication des murs de bois très étanches a permis de construire rapidement une maison presque passive avec une maigre consommation de 114 kWh/m²/an. Malgré l’inflation post-pandémie, le défi est relevé !  Bienvenue dans la sympathique maison solaire Schoolcraft !

70’s Dream

Restauration d’une luxueuse résidence unifamiliale construite en 1976

De l’escalier extérieur en pierre Saint-Marc au confin des chambres et leurs vastes penderies, de la grande cuisine donnant sur le jardin aux spectaculaires escaliers intérieurs en spirale, les éléments distinctifs de cette demeure ont été restaurés afin de préserver sa personnalité accueillante. L’utilisation de matériaux classiques comme le bois, le travertin et le laiton adoucit la composition et rappelle les origines de la maison construite à l’époque des jeux olympiques. Dans la cour, la terrasse en bois défraîchie est transformée pour y insérer une piscine à flanc de jardin. Un habile jeu de niveaux permet d’intégrer les clôtures de sécurité en lattes de cèdre et crée un petit salon extérieur doublé d’un patio pour les repas en plein-air. De part et d’autre de la cour et adossées au mur de pierres naturelles, de généreuses plates-bandes et un jardin à l’anglaise habillent ce qui est devenu un havre de paix dans la montagne. C’est le rêve!

Pérenne

Délicat tissage entre conservation et transformation pour accommoder les besoins d’une famille du Vieux-Rosemont.

Ce duplex du Vieux-Rosemont n’avait connu que trois propriétaires depuis sa construction en 1929 ! Avec les enfants qui grandissent et la parenté d’outremer fréquemment en visite, le logement du rez-de-chaussée ne suffisait plus. Mais comment transformer un duplex en maison unifamiliale sans dénaturer ce bijoux d’architecture des années 30? 

Pour y arriver, les architectes ont proposé de conserver la plupart des pièces existantes avec leurs grandes boiseries et leurs moulures de plâtre ancien. À l’arrière, une douce ligne est tracée entre la partie restaurée et celle transformée. Articulée par un nouvel escalier en lambris blanc encadrant un grand puits de lumière, tout l’arrière de la maison est baignée de lumière naturelle. Une nouvelle porte-fenêtre dans la façade arrière lie la cuisine à sa terrasse de plain pied. Une grande trappe habilement camouflée à même la surface en bois offre un accès pratique au sous-sol. En fond de cour, la clôture de pruche est à la fois rangement à vélos et grande porte coulissante permettant de stationner une voiture.  Pérenne, cette belle maison du Vieux-Rosemont est prête pour un autre cent ans de vie familiale! 

Le Nid de Nina

Rénovation intérieure d’une maison de ville des années 70 à Outremont

La construction originale de cette maison de ville comportait de nombreuses malfaçons. Les murs extérieurs en bloc de béton non isolés et plusieurs vices de structure importants furent l’occasion de revoir l’aménagement intérieur. À l’image du Grand-Duc qui ne construit pas son nid mais améliore plutôt celui d’un autre oiseau, cette cliente souhaitait bonifier plusieurs pièces de sa future maison : reconfiguration de l’entrée et de l’escalier, transformation et ouverture de la cuisine sur le salon. À l’étage, la salle-de-bain est agrandie pour accueillir une douche à l’italienne et un grand bain. Attenants au garage de stationnement du sous-sol, la buanderie, la salle mécanique et le rangement sont revus. C’est le frêne du mobilier sur mesure qui réchauffe l’ensemble comme la paille d’un nid.

L’Audacieuse

Rénovation intérieure d’un triplex des années 70 à Ahuntsic

Habituée des grandes rénovations, cette cliente entrepreneure souhaitait dégarnir complètement l’intérieur du rez-de-chaussée de son nouveau triplex dans Ahuntsic, à Montréal. Même si le logement était somme toute en bon état malgré l’usure du temps, elle ne se voyait pas habiter dans un aménagement typique des années 70. 

Conscients de la nécessité de réorganiser les chambres pour accueillir la famille et d’ouvrir les pièces de vie sur la cour, les architectes proposent néanmoins de conserver et de mettre en valeur plusieurs attributs du logement d’origine. Les longs murs plâtrés délimitant la circulation centrale sont peints couleur terre cuite pour se marier aux insertions de granit rose de l’ancien plancher de terrazzo. Le nouveau garde-corps en acier peint blanc égaie l’ensemble avec son cache-pot intégré. 

Quant aux chambres installées à l’avant, elles conservent leur marqueterie de chêne blanc avec insertions de noyer dont le nouveau vernis souligne l’éclat brut. L’ambiance plus sobre des pièces de vie est habillée par le merisier naturel du mobilier intégré. Valoriser le patrimoine intérieur des années 70 en 2022, un choix audacieux, mais judicieux !

L’apéritif

Une maison ancienne de NDG retrouve son charme victorien

Au cœur de Notre-Dame-de-Grâce, cette magnifique maison centenaire aux somptueux intérieurs avait été défigurée dans les années 1960 par un agrandissement maladroit côté cour. Comment repenser la cuisine et offrir un accès invitant vers la cour sans dénaturer cette maison ancestrale ? 

En plus d’en réparer la structure et le revêtement de brique, les murs de l’agrandissement ont été percés de grandes ouvertures pour mieux profiter de la belle lumière du sud-est. La cuisine s’ouvre maintenant sur l’annexe reliée par le prolongement de son comptoir de cuisine qui devient un bar, puis une banquette coussinée parfaite pour savourer l’apéro ! L’ensemble débouche sur une grande porte coulissante en bois offrant une vue saisissante sur la cour.  

L’esthétique marie le minimalisme contemporain aux détails d’ornementation typiques des temps anciens. Planchers de chêne rouge teint, armoires de chêne blanc naturel, verre texturé et acier thermolaqué, marbre blanc et menuiseries de bois massif s’harmonisent naturellement aux intérieurs victoriens de ce patrimoine montréalais. L’amélioration de l’isolation et l’utilisation de matériaux naturels contribuent à limiter l’impact carbone de cette très belle transformation à Notre-Dame-de-Grâce.

Double foyer

Rénovation intérieure complète d’une résidence unifamiliale à Cartierville 

Construite par un promoteur il y a plus de vingt ans, cette résidence unifamiliale ne convenait plus aux besoins de la famille qui l’habitait depuis la naissance de leurs enfants. La cuisine exiguë séparée de l’ancien boudoir et du salon profitait peu de la lumière naturelle disponible sur le site. 

En transformant le boudoir en grande salle à manger et en l’ouvrant sur la cuisine, l’intérieur de la maison a pris une toute autre allure. Plusieurs composantes d’origine dont l’escalier et les planchers ont été restaurées. L’ajout de mobilier intégré dont le bureau et sa bibliothèque à l’étage et le vaisselier au rez-de-chaussée libèrent l’espace. La porte patio a été remplacée par une fenêtre haute pour prolonger la cuisine jusqu’aux murs extérieurs et offrir une double vue sur la cour et sur le nouveau salon. L’heureuse famille y voit maintenant plus clair avec ces deux belles ouvertures baptisées le « double foyer » !

Phénix des Mille-Îles

Un bungalow des années 60 repensé après un incendie à la Ferme-Sainte-Thérèse de Laval

La scène est désolante mais pleine d’espoir. Accompagnée de son architecte, une jeune famille visite son bungalow dévasté par le feu. L’objectif est de le reconstruire… en mieux ! L’empreinte au sol de la résidence existante est conservée afin de minimiser l’impact environnemental du projet sur ce site pittoresque aux abords de la rivière des Mille-Îles. Inspiré des anciens chalets de bois du voisinage, le volume simple à deux pentes est ponctué d’une lucarne traversante logeant la chambre principale. Les aires de vie au rez-de-chaussée sont d’autant plus vastes qu’elles profitent d’un toit cathédrale. La maçonnerie de pierre grise avec sa grande toiture de tôle donne un aspect intemporel à l’ensemble qui contraste avec les couleurs changeantes du quartier luxuriant. Au reflet du cycle des saisons, le Phénix des Mille-Îles renaît de ses cendres !